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Elie Kamano : ''Je ne serais jamais l’ami de l’ennemi de mon peuple''

Le reggaeman guinéen Élie Kamano reste droit dans ses bottes. Sa plume caustique vis-à-vis de la junte militaire au pouvoir en Guinée depuis le coup d’Etat du 5 septembre, ne tarit pas. Sur sa page Facebook, Élie Kamano a désapprouvé de nouveau ce vendredi, 11 octobre le système en place et réitéré sa solidarité envers le peuple.

"Je ne serais jamais l’ami de l’ennemi de mon peuple.
Je ne serais jamais le mandataire d’un président qui commet un parjure contre les textes sacrés établis par lui même.
Je ne serais jamais la marionnette d’un système qui établi une base militaire française sur le sol de Ahmed Sekou Touré parce que je n’ai pas oublié l’opération Persil.
Opération secrète menée par le gouvernement français en 1959 pour éliminer physiquement le père de la révolution guinéenne pour son rejet du FCFA et pour l’acquisition de notre indépendance.
Je ne serais jamais l’évangélisateur d’un système populiste qui achète le sourire d’un peuple avide avec l’argent du contribuable guinéen.
Je n’oublierai jamais le général Sadiba Koulibaly, ni le colonel Célestin, ni le pédiatre de Kankan, ni moins les Foniké et Billo.
Je sais que je pouvais être à leur place, mourir et rester dans la cave de l’histoire d’un peuple qui n’a pas de mémoire.
Mais mon combat est loin d’être celui d’un peuple, mais plutôt celui de la survie de ma patrie, parce que l’homme meurt mais la patrie demeure.

Elie Kamano, l’élève de la 10ème année !!", a-t-il écrit.

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