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Au Mali, la junte au pouvoir suspend les activités des partis politiques

Selon les militaires qui dirigent le pays, les partis et organisations politiques sont coupables de « discussions stériles » et de « subversion » dans le cadre du dialogue national lancé le 31 décembre par le colonel Goïta.Au Mali, la junte au pouvoir suspend les activités des partis politiques
Selon les militaires qui dirigent le pays, les partis et organisations politiques sont coupables de « discussions stériles » et de « subversion » dans le cadre du dialogue national lancé le 31 décembre par le colonel Goïta.
La junte au pouvoir au Mali a opéré un nouveau tour de vis autoritaire en annonçant, mercredi 10 avril, la suspension « jusqu’à nouvel ordre » des activités des partis et des associations à caractère politique.
« Sont suspendues jusqu’à nouvel ordre, pour raisons d’ordre public, les activités des partis politiques et les activités à caractère politique des associations sur toute l’étendue du territoire national », dit un décret pris en conseil des ministres par le chef de la junte, le colonel Assimi Goïta, et lu devant des journalistes par le colonel Abdoulaye Maïga, porte-parole du gouvernement. Il s’agit d’une nouvelle restriction à toute expression d’opposition ou de dissidence de la part des colonels qui ont pris le pouvoir par la force en août 2020 en renversant le président civil Ibrahim Boubacar Keïta.
Les militaires se sont maintenus à la tête du pays au-delà du 26 mars 2024, date à laquelle ils s’étaient engagés, sous la pression de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao), à céder la place à des civils élus. Ils n’ont pas non plus organisé de présidentielle en février 2024 comme ils en avaient pris l’engagement.

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