Alors que les conseils de Moussa Dadis Camara, ancien président de la transition en 2009, tiennent mordicus à la mise à disposition d'une résidence surveillée à leur client, Bah Oury, leader politique et partie civile dans le procès des massacres du 28 septembre 2009 monte au créneau.

Invité de nos confrères de FIM fm ce jeudi, 6 octobre, Bah Oury a déclaré que la justice est fondée sur l'équité.

"(...) On peut défendre les intérêts de ses clients sans faire étalage au niveau de la barre. Parce que la question du traitement, c'est une question qui concerne le régisseur de la prison dans le cadre des dispositions qui peuvent être mises en place. Il peut y avoir des aménagements internes pour prendre en compte des spécificités particulières concernant les uns et les autres... La résidence surveillée, il faut que les avocats sachent que le symbole de la justice, c'est une balance équitable de part et d'autre... Maintenant à l'intérieur de la prison, des aménagements sont possibles... Monsieur Kassory Fofana ancien Premier ministre de la République de Guinée où est-il ? Et tant d'autres... Alors qu'ils mettent balle à terre...", a-t-il dit.