Le Premier ministre malien, Choguel Kokalla Maïga, a été limogé, avec l'ensemble de son gouvernement, mercredi, par les militaires au pouvoir dans le pays. Nommé à son poste en 2021 à la suite d'un second coup d'État en un an, il s'était récemment livré à de rares critiques publiques envers la junte.
Son limogeage crée une incertitude supplémentaire dans un contexte déjà trouble. La junte au pouvoir au Mali a acté le départ, mercredi 20 novembre, du Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, et de son gouvernement après ses critiques formulées contre le pouvoir militaire.
"Il est mis fin aux fonctions du Premier ministre et des membres du gouvernement", dit un décret du chef de la junte, le général Assimi Goïta, lu à la télévision d'État, par le secrétaire général de la présidence, Alfousseyni Diawara.
Choguel Kokalla Maïga, nommé à son poste par les militaires en 2021 à la suite d'un second coup d'État en un an, passait pour isolé, avec une capacité d'action limitée vis-à-vis des militaires.
Le chef du gouvernement est remercié quatre jours après s'être livré, samedi, en public à de rares critiques contre la junte. Il a déploré être tenu à l'écart de la prise de décision quant au maintien des généraux au pouvoir et a évoqué "le spectre de la confusion et de l'amalgame" qui planerait selon lui sur la période actuelle dite de transition.
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